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Marc Leblanc s’intéresse au radon depuis un bon moment. Après avoir lu sur le sujet, il a testé sa maison, en 1996. Au sous-sol, le taux était alors de 525 becquerels. 15 ans plus tard, un autre test révèle que le niveau est monté à 1062 becquerels. Selon Santé Canada, au-delà de 200 becquerels, il y aurait des risques pour la santé à long terme. Le radon est la deuxième cause du cancer du poumon.
«C’est surprenant, parce que ce n’est pas quelque
chose qui est lié à un mauvais comportement. C’est quelque chose qui n’a aucun
symptôme et lorsque ça se manifeste, il est trop tard», s'inquiétait Marc Leblanc. «Vivre dans ça tout le temps, c’est comme fumer la
cigarette sans arrêt et on ne fume pas», souligne sa conjointe, Madone Tremblay.
«En haut d’un certain niveau, il faut prendre des mesures dans l’année ou dans les deux ans qui suivent les résultats», révèle M. Leblanc. Et en cherchant une solution, Madone Tremblay s’est aperçue qu’il y a très peu d’entrepreneurs disponibles. Elle en a trouvé trois habiletés a réalisé les travaux adéquats dans la province. Elle a engagé un spécialiste de la Rive-Sud de Montréal.
Joël
Valois, l'entrepreneur, est venu installer un système de
dépressurisation sous dalle dans sa demeure. C’est, selon lui, la
façon la moins onéreuse et la plus efficace de se débarrasser du radon. «On évacue le gaz à l’extérieur à un
endroit où ce n’est pas nuisible, où ce n’est pas une aire de vie, explique-t-il. La maison a un effet de cheminé
naturel. Ça vient chercher les gaz dans le sol et ça les fait pénétrer dans la
maison. Un système de dépressurisation, ce qu’on fait, c’est qu’on prend l’air
en dessous de la dalle de béton avant qu’elle entre dans la maison.»
Pour une maison standard,
les travaux représentent un investissement entre 2 000 $ et 4 000 $.
Le coût nécessaire pour une tranquillité d’esprit, croit Madone Tremblay. Son
mari avait installé des dispositifs pour mesurer le taux de
radon dans sa maison. Elle espère maintenant voir l'indicateur afficher un taux de plus en plus bas.
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