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Le Centre naval du Nouveau-Brunswick, situé à Bas-Caraquet, pourrait être sauvé. Le gouvernement provincial propose de l’acquérir et de le gérer pour assurer sa survie. La nouvelle est bien accueillie par les intervenants concernés.
« On croit là-dedans. On sait qu’il y a beaucoup de possibilités pour créer de l’emploi », affirme le député de Caraquet, Hédard Albert.
Le Centre naval du Nouveau-Brunswick appartient présentement aux municipalités de Caraquet et de Bas-Caraquet. Géré par un conseil d’administration, il est en difficulté financière depuis plusieurs mois. Fredericton veut s’en occuper.
« Le gouvernement va mettre un conseil en place. Un conseil avec des experts (…) Pour que les prochaines décisions soient prises avec beaucoup plus de connaissances », indique le député.
« C’est une bonne nouvelle. On voit que le gouvernement veut que le Centre naval renaisse et que les gens travaillent », mentionne la mairesse de Bas-Caraquet, Agnès Doiron.
La première phase du projet est d’acquérir les actifs pour 1 $ et d’achever les travaux d’infrastructure pour 10 millions $. 28 autres millions seront ensuite investis pour rénover le quai et la rampe d’accès ainsi que pour terminer la cale sèche.
« Les possibilités sont énormes. Il s’agit d’être équipé, d’avoir les infrastructures en place pour pouvoir aller de l’avant », ajoute Hédard Albert
Les conseils municipaux de Caraquet et de Bas-Caraquet doivent maintenant décider s’ils acceptent la proposition. Chacun doit s’engager à investir 80 000 $ par année pour dix ans.
« Il faut s’asseoir, les deux conseils, et tout décortiquer ceci pour être capable de donner une réponse assez vite au gouvernement », raconte Agnès Doiron.
Construction navale Atlantique loue des locaux au Centre naval. Le directeur général, Jean-Pierre Robichaud, voit d’un bon œil l’intention du gouvernement provincial.
« Notre emplacement est l’emplacement parfait pour le développement maritime, pour la construction de bateaux et la réparation de bateaux (…) Dans la construction, il y a une grosse demande. La flotte commence à être âgée et c’est le temps de changer les bateaux pour de nouveaux bateaux », dit-il.
Si la proposition est acceptée, les 70 fournisseurs qui n’ont pas été payés pour des travaux effectués au Centre naval seront remboursés d’ici quelques mois, lorsque la transaction sera réglée.
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