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36 % des adoptions au Nouveau-Brunswick prennent quatre ans ou plus. C’est ce qu’indique un rapport de la Fondation provinciale pour l’adoption. Un temps d’attente qui peut être interminable pour les parents, mais qui est vite oublié lorsqu’ils ont leur enfant.
Ne pouvant pas avoir d’enfant biologique Mélanie Noël et son conjoint ont attendus une dizaine d’année pour adopter. Comme ils voulaient un bébé, l’attente a été plus longue. Il y a deux ans, ils accueillaient Théo, âgé de six semaines.
« On savait qu’on avait notre nom là, mais entre-temps on a essayé pour l’insémination avec un donneur quatre fois pendant ces années-là. Tu as des déceptions, tu attends (…) Mais, il faut croire que tout arrive pour quelque chose », dit-elle.
« Les jeunes à la garde du ministre ont quand même des défis assez complexes. Il faut donc trouver les parents qui peut le mieux soutenir le développement de cet enfant. Ça peut prendre du temps », affirme Monica Justason de la Fondation du Nouveau-Brunswick pour l’adoption.
Pour les parents, l’attente peut sembler interminable et frustrante. Tout est par contre vite oublié quand l’enfant arrive.
« Tout est oublié, les années qu’on a pu passer. Ça a été difficile moralement. Tu vois autour des enfants qui ont de la difficulté et dont les familles ne s’en occupent pas », mentionne Mélanie Noël.
Deux ans après avoir accueilli Théo, Mélanie Noël et son conjoint ne pourrait imaginer leur vie sans leur fils.
« C’est notre garçon. Quelqu’un ne pourrait pas me dire que ce n’est pas notre garçon. Ce n’est pas vrai (…) Quand on a eu le petit, c’est comme si je l’avais toujours eu, comme si c’est moi qui l’avait eu et qui l’avait porté. Ça a été naturel », ajoute-t-elle.
Près de 500 enfants sont présentement en attente d’une famille permanente au Nouveau-Brunswick. 60 % d’entre eux ont plus de 11 ans.
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