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« Le 2e
type est beaucoup plus aggressif. C’est ce 2e type qu’on avait dans
nos sols et qui a fait qu’avec les moyens biologiques qu’on avait à notre
disposition, on n’a pas pu en venir à bout. » - Germain Babin, directeur des ventes, serres Jardin-Nature
Un problème important puisque la production de la serre ne suffit pas à la demande.
La solution : remplacer le terreau. Les mille mètres cube de sol qui contenaient le verticillium ont été excavé des serres et remplacé par une couche de chaux.
« On a mis un géotextile qui est perméable donc s’il y a des surplus d’eau, ils vont s’évaporer, et un couvre sol pour une couverture additionnelle. »
Une fois le sol scellé, des bacs ont été installés pour la culture.
« C’est un terreau qu’on a acheté qui est certifié biologique et qui est exempt de maladies. »
Cette nouvelle façon de faire facilitera le travail des agriculteurs si une maladie se développe dans l’un des bacs.
« Si on introduit une maladie pis qu’on est capables de la circonscrire, on va être capables de ne pas hypothéquer l’ensemble de la production. »
Le coût des travaux
s'élève à 589 mille dollars, ce qui inclut un fonds de roulement de 60 000 dollars pour l'entreprise. Le gouvernement a versé 100 000$ dans le cadre du programme Prime-Vert et 98 000 $ qui proviennent du programme FAIR.
Les travaux permettront également à
l’entreprise de récupérer l’eau excédentaire, qui servira à alimenter une production secondaire. Celle-ci sera utilisée pour nourrir les vers de terre nécessaires à la culture des tomates biologiques.
L’objectif de production pour la saison 2016 est de l’ordre de 625 mille kilos de tomates.
Les tomates
des serres Jardin Nature seront disponibles cette année à la mi-avril en raison
des travaux, et dès l’an prochain à la mi-mars comme à l’habitude. Les
administrateurs des serres espèrent maintenant que le prochain projet en soit
un d’expansion.
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