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Le budget
2016-2017 du Québec a été présenté hier à l’assemblée nationale. Les espoirs
étaient nombreux en région alors que le gouvernement annonçait la fin des
compressions. Des espoirs qui ne se sont pas traduits aujourd’hui par des
célébrations. Même si le bat ne blesse plus dans les secteurs névralgiques de la Gaspésie, les entreprises
locales comme les organismes communautaires devront compter en grande partie
sur eux-mêmes pour assurer leur avenir.
Du coté de l’agriculture, on maintient les fonds alloués à près d’un milliard de dollars. Le gouvernement démontre une certaine ouverture aux demandes du milieu, notamment dans la mise en place d’un plan de valorisation des retombées de l’agroalimentaire, un allégement fiscal pour les propriétaires, et surtout des mesures pour faciliter la mise en marché des produits alcoolisés, mais sans plus.
L'enveloppe budgétaire pour l'agriculture est demeuré sensiblement la même. On a annoncé quand même certaines mesures, je dirais plutôt frileuses, plutôt au niveau des intentions et je vous dirais que ça représente de façon assez générale l'esprit de ce budget là.
-Marc Tétreault, Président de l’Union des producteurs agricoles – Gaspésie îles de la madeleine
Un budget qui marque la fin des phases successives de compression, qui ont sérieusement menacé nombre d’organismes en région, notamment avec l’abolition de la conférence régionale des élus. Le fonds des territoires auquel se rattachait son budget passe de 116 à 115 millions de dollars cette année. Un coup dur pour ceux qui espéraient son retour, comme Karine Boudreau, employée du journal le Graffici: « Graffici, comme toutes entreprises d'économie sociale, ont souffert des coupures. Ils vont souffrir encore du fait qu'on ne les considère pas plus cette année qu’on ne les a considéré depuis deux ans, et c'est dommage, parce que c'est tout le dynamisme de la région qui en prend pour son rhume. »
Le secteur forestier a quand à lui bon espoir de profiter des investissements de 230 millions de dollars sur cinq ans, qui se traduiront par un allégement du fardeau des entreprises du secteur. Mais encore faut il que l’argent trouve son chemin vers la Gaspésie.
« L'aménagement forestier il y a quand même eu un signal mais concrètement comment ça va se refléter, on verra. Mais je ne vous le cacherai pas de façon générale pour des gens qui sont en région ça demeure préoccupant. »
-Marc Tétreault, Président de l’Union des producteurs agricoles – Gaspésie îles de la madeleine
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